S’il est lu, cet ouvrage aura sur le 21e siècle une influence comparable à celle qu’a pu avoir Le Capital de Karl Marx sur le 20e siècle.
S’il est compris, cette influence sera, à n’en pas douter, globalement positive.
À défaut d’être lu, compris et adopté par une quantité significative de citoyens, il aura au moins le mérite de
donner date certaine à plusieurs propositions originales, à commencer par l’analyse selon laquelle le plafonnement librement consenti de la création et de l’accaparation des valeurs monétaires représente dès à présent une issue de secours qui s’offre à nos civilisations en perdition.
Nous savons depuis longtemps que la maison brûle.
Puisque nous sommes visiblement en manque d’extincteurs, peut-être est-il encore temps d’allumer un contre-feu, par exemple en transformant, par des engagements de modération, nos indignations individuelles en un salutaire sursaut collectif.