Quand on est issu de l’immigration, épouser une personne de son pays d’origine entraine la continuité de la tradition, l’attachement à la terre natale de ses parents et la garantie que les enfants parleront notre langue maternelle. Mais que se passe-t-il lorsque la coutume enfreint la liberté de choix et contraint un cœur à se séparer de tout ce qu’il aime, au nom de la révérence parentale ? Depuis le fruit interdit, les hommes aiment ce qui est inatteignable et fait souffrir, mais ce qui passionne et donne la vie. Faut-il s’oublier pour assurer la cohésion du groupe ou faut-il suivre ses rêves ? Ce livre tente d’apporter quelques réponses à tous ceux qui sont déchirés entre la tradition et la liberté.