Le second empire vu sous l’angle de la bourgeoisie ambitieuse et parvenue. Aristide Rougon, dit Saccard, fait parti de ces prédateurs qui vont bâtir leur fortune pendant la transformation de Paris par le baron Haussmann. C’est à cette époque de spéculation immobilière et de révolution industrielle que la bourgeoisie capitaliste prend définitivement le pas sur l’aristocratie. En contrepoint du récit de la carrière immobilière de Saccard, l’auteur décrit le parcours de sa jeune femme, Renée, et de son fils Maxime, pris dans la spirale des mondanités arrogantes et superficielles inhérentes à leurs statuts de femme et enfant de riche. Renée, personnage principal du roman, se perdra dans sa recherche d’émotions singulières. Les descriptions, décors de l’action, sont traitées par l’auteur à la manière d’un peintre, comme aurait pu le faire Cézanne, ami d’enfance de Zola.